Pourquoi ces projets pour Erika 2 ?


Erika 2, c'est tout d'abord un rêve d'enfant,
un intérêt pour les ouvrages atypiques et remarquables,
une admiration pour les fortifications de toutes les époques,
la considération du travail de ceux qui les ont conçus et construits,
une passion pour les matériels techniques et logistiques militaires (1926-1945),
le souhait de partager ces centres d'intérêts et les connaissances acquises dans ces domaines,
une envie irrésistible de contribuer directement à la préservation du patrimoine historique normand,
l'immense joie procurée par la proximité de la mer embellie par la nature préservée du Val de Saire.

Mon premier contact avec cette base de radionavigation a eu lieu en 1988, quelques années après mon service militaire au 13ème Régiment de Dragons Parachutistes. L'envie de découvrir le mur de l'atlantique du nord cotentin en immersion totale m'avait conduit à dormir plusieurs nuits dans ce lieu. La paille stockée dans le bunker ouest de production d'énergie offrait une impression de chaleur et une certaine convivialité. 30 ans plus tard, une annonce immobilière et la divine providence remettaient ces ouvrages sur mon chemin de vie. J'y ai retrouvé les 10 bouteilles de Perrier découvertes dans un bunker de Gatteville le Phare en 1988.

Mon partage des connaissances dans le domaine des objets techniques militaires a débuté en 2000 avec la création de www.techmili.com. Ce site m'a permis de structurer mes recherches et de mettre à disposition les découvertes au fil de l'eau.
Erika 2 est une nouvelle étape de ce partage qui sort de la virtualité.
C'est une formidable occasion de rencontres et de réflexions autour de la construction durable des objets et des ouvrages.
Leur fiabilité et leur conception irréprochables ne sont-elles pas finalement ce qui fascine le plus en ce domaine?
Erika 2 est restée au stade expérimental, elle n'a été responsable d'aucune destruction.
Bien que bombardée à plusieurs reprises, elle a été épargnée par les combats.
Pendant ses 3 années de fonctionnement, elle a été occupée par le service des transmissions de l'armée de l'air allemande.
Elle a probablement contribué à produire l'énergie nécessaire au fonctionnement de certaines implantations situées à proximité.